Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Punk Is Not Born

29 avril 2015

Qu'est ce que vivre à deux ? D'une logique évidente !

Scopieur15040317270

Comme une injonction dont personne ne connait l’origine. Est elle social, culturel, instinctive, familiale, naturelle ? Ou tout cela à la fois. J’ai pu me tromper en essayant de me construire des certitudes sur le besoin d’être à deux, d’être en couple. Je ne me suis pas trompé de certitude, je me suis trompé en tentant d’enfermer un mystère complexe de la vie humaine, qui peut souffrir un bon nombre de questions mais jamais n’être réduit à une théorie ou une idéologie. Et pourquoi faire ? Pour mon cas la volonté de déceler ce mystère une bonne fois pour toute, prenait racine dans l’émotionnel (comme beaucoup de chose). Après une rupture, une séparation, après avoir perdu quelqu’un, j’ai eu tellement mal que je me suis demandé ou j’avais bien pu me planter, comme j’avais peut être encore le fantasme qu’une vie heureuse était sans douleur. Très peu de temps après j’ai été étreint par des manques, des peurs, des angoisses si fortes, qu’il était urgent de trouver une solution. Mais sans reconnaître être mis en mouvement par ses peurs et ses manques. J’aurais eu l’air de quoi ? J’ai préférer lire, réfléchir et discuter afin d’établir mes prochaines relations sur la raison plutôt que sur mes ressentis. Une fois de plus, une erreur de ma part. Vouloir d’un mystère qu’il soit logique… comme une formule mathématique : 1+1=2.

Certains disent que l’être humain possède déjà toute la connaissance de son monde, encore au commencement de sa vie et qu’il l’oublie au fur et à mesure des années, quand il rentre dans le monde des adultes. L’enfant qui ne pose que des questions, l’adulte qui ne donne que des réponses. Et attention, chaque question à sa réponse. Elle commence très souvent avec la formule « parce que » et finit également quelque fois par « c’est comme ça ». Ça y est je sais que je suis adulte. J’ai tenté de répondre à mes questions par des réponses. Le petit garçon lui, ressent des choses, il expérimente librement son univers. Et quand il se brule, il ne dit pas « méchant four » mais il a mal, il pleur. Ce n’est ni bien ni mal pour lui, il ne rentrera pas en campagne pour faire interdire les fours, non. Il se contente de vivre, de ressentir, d’expérimenter. C’est l’adulte qui fait comprendre à l’enfant que le four est méchant de l’avoir bruler, ou pire, qu’il est bête d’avoir touché le four alors qu’il est bien connu qu’un four ça brule.

Pourquoi je ne me suis pas laissé pleurer comme un enfant. Un enfant qui a perdu sa mère. Un enfant qui a perdu la sécurité affective. Qui viendra désormais nourrir mon besoin immense de tendresse, de partage, de projet ? Pleurer, se tordre de douleur sans dire que c’est bien ou mal. Juste pleurer, crier, trépigner. Au lieu de cela, je me suis monté des histoires d’adultes, quel sont les attraits de cette séparation, sont ils plus ou moins nombreux que les pertes. Quel est la meilleure façon de vivre le couple pour ne plus souffrir ? Hé hé hé, allé faire un bon gratin sans four !

1+1=2 … quelle est cette étrange équation ? Sommes-nous obligés de vivre à deux ? Si oui, par qui ou quoi sommes nous obligé ? Est ce notre nature animal, est ce notre nature humaine, et qu’est ce ? Est ce notre famille, notre éducation, notre incarcération scolaire, est ce un impératif sociétal ? Est ce un excédent alimentaire en carotte râpé ? Est ce tout ceci et bien plus encore ? Il n y a aucune réponse qui vaille, la seule posture possible, c’est la question !

 

Publicité
Publicité
Punk Is Not Born
  • Je suis un tuyau encombré de dépôt accumulé dans mon enfance et grossissant à l'âge adulte ! Comment laisser passer et sortir toute cette merde pour qu'enfin la vie et sa lumière puisse passé à travers moi, clair et éclatante, des mots, des dessins ? ..
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Archives
Publicité